l'IRB du club

Apres avoir galeré tout l'hiver a la recherche de matos, nous avons enfin trouvé une solution pour reparer notre vieux moteur et en meme temps nous en avons acheté un 2nd a réparer.

A cause de problemes de dates, on loupe la 1er compet de la saison en Allemagne... Mais c'est pas grave, on se sera au Pays de Galles en septembre et en plus on sera entrainé.

Ben oui car du coup, on a repris les entrainements. Apres 2 seances pour reprendre nos marques pilotage et ramassage de victime, on commence les choses sérieuses pour gagner de la vitesse sur les virages et les starts, chrono a l'appui !!!! Et du jamais vu dans l'histoire de l'IRB a Hossegor, on a fini 3 entrainements sans rien casser (ni le matos, ni les gars).

La section IRB de Hossegor Sauvetage Cotier reprend ses fonctions à partir de novembre 2008.

Après une longue pause due à des problèmes matériel (nos 2 moteurs sont cassés!!!) l'équipe de 2006, pionnère de cette discipline en France, s'est reformée et une section a été officiellement créée à Hossegor Sauvetage Cotier.

Notre objectif est de nous ré-équiper au plus vite en matériel afin de pouvoir nous entrainer dans les meilleures conditions possibles. Durant la saison 2009, nous allons voyager en Europe pour participer aux différentes compétitions et entrainements IRB.

Nous avons bien sur en vue la Rescue 2010 où nous irons défier les spécialistes de la discipline : les australiens.

Quelques photos de 2006 pour souvenir en attendant les nouveaux moteurs...

Le lendemain, c’est le début des championnats du monde. Très grosse organisation. On hallucine complètement. En Australie, l’IRB est une discipline à part entière. Chaque club présente plusieurs équipes composées de spécialistes pour chaque épreuve (et même d’une mascotte parfois). Les IRBs sont mis à disposition par l’organisation, ce qui fait une quinzaine de bateaux et le double de moteurs.

Nos copains d’Anglesea nous accueillent sous leur tente et nous donnent les derniers conseils. Puis arrive l’heure de la première course, la Rescue Tube (épreuve avec une bouée tube). Ludo part à l’eau faire la victime, alex pilote et fabrice en crew. Sur le sable, sylvain et les supporters d’Aqualove sont les seuls témoins d’une première pour le sauvetage sportif français.

Feux rouge, orange puis vert, ça y est c‘est parti… Alex est concentré, plein pot sur la poigné de gaz, moi faut que je pense à mettre la bouée tube,. On tourne la bouée, plongeons, je nage aussi rapidement que possible, super clipsage sur ludo (merci les compets eau-plate) et on rentre sur le bateau. Plein gaz jusqu’à la plage et sprint d’alex, c’est bon c’est fait, 5^ème. Sauf qu’il a oublié de remettre la vitesse sur neutre, donc disqualifié. On est quand même tous très content de notre première course.

La seconde épreuve est le Mass Rescue. Deux victimes à la bouée et deux passages entrecoupés d’un sprint sur le sable pour les récupérer. Notre clan de supporters commence à s’étoffer peu à peu, avec notamment l’arrivée de popeye et des filles du club. Sur cette course on est un peu plus loin derrière, mais pas trop quand même. Même punition que pour le Rescue Tube, disqualification à cause de la vitesse.

Après le repas, il ne nous reste plus qu’une épreuve, la plus technique et la plus rapide, le Surf Rescue. Une victime, un passage, tout à fond… Niveau supporters, on est franchement pas mal. Toutes les australiennes veulent parler avec les frenchies d’Hossegor, leur dire deux ou trois mots de français appris à l’école, faire une photo... Y a aussi pas mal de français et toujours le club d’Anglesea. Donc grosse ambiance avant notre départ. On fait un super start, première vague sans problème, mais sur la seconde alex lâche la poignée de gaz. Sur cette épreuve, une seule erreur est fatale et nous terminons 8^ème malgré une bonne course. L’honneur est sauf, on est classé…

Voilà pour ce qui est de la compétition. Encore quelques photos et on se donne rendez-vous pour le lendemain pour les phases finales (en spectateur pour nous) et la soirée de clôture.      

L’idée de monter une équipe IRB pour la Rescue 2006 vient du pilote Alexandre Mangiarotti.

Quelques années déjà que ça lui trotte dans la tête. Début 2005 il achète un premier bateau pour pouvoir s’entraîner en France. Malheureusement, celui-ci n’est pas un IRB et n’est pas adapté au pilotage dans les vagues. A l’automne 2005, il est certain d’aller participer aux championnats du monde IRB qui se dérouleront à Lorne en février 2006, mais il ne sait toujours pas sous quelles couleurs : bleu, blanc, rouge ou sang et or. En janvier 2006, il s’engage avec les sang et or d’Hossegor pour cette aventure australienne. Avec lui, Sylvain Cantarel, Ludovic Pinet et Fabrice Ricard vont être le premier équipage français d’IRB.

En février dernier, c’est enfin le grand départ. Tout a été parfaitement planifier. Un IRB d’occasion a été acheté au club de Northcliff et il sera sur Lorne une semaine avant la compétition pour pouvoir s’entraîner. Alex devra quitter la Goldcoast pour nous rejoindre un peu plus au sud dans le Victoria.

Nous n'avons eu aucun mal à retrouver Alex en descendant de l’avion, mais pour ce qui est de l’IRB c’est une autre histoire. Le plancher, le moteur et le boudin sont là, mais pas la poche d’essence et le protége hélice. Le team manager de Northcliff nous explique que ces deux pièces ont été oubliées au club et seront du prochain voyage dans moins d’une semaine. Ca ne nous arrange pas vraiment pour pouvoir nous entraîner. Il fallait absolument trouver une solution : prêt d’un protège hélice et d’une poche d’essence, prêt d’un IRB complet, entraînement avec un club voisin,… Pour ce qui est du prêt, vous pouvez toujours rêver. Mais qui serait prêt à confier à des débutants inconnues ce type de matériel.

Après plusieurs jours de galères, Scott, un célèbre pilote d’IRB nous propose un entraînement sur la plage de Lorne. Il nous explique les principales règles de pilotage, les épreuves de la compétition et nous laisse piloter pendant plus d’une heure. Bonne première expérience, mais nous aurions aimé un peu plus de vagues.

La veille de la compétition, toujours pas de protège hélice et de poche d’essence, et seulement un entraînement à notre actif. A la réunion d’avant course, en début d’après-midi, personne de Northcliff. On nous présente aux autres équipes : ce sont les français d’Hossegor, c’est la première fois, soyez indulgent et aidez-les. La réunion est finie et on cherche désespérément un IRB pour pouvoir s’entraîner juste quelques minutes aujourd’hui avec nos victimes. On bataille avec Alex pendant plus d’une heure à courir partout dans Lorne. A notre retour devant le surf club, Scott (un autre), du club voisin d’Anglesea nous propose un entraînement avec les gallois sur leur plage une heure plus tard. Rassemblement des troupes, tout le monde dans le camping car et c’est parti. A notre arrivée à Lorne, des vagues de 1m20 à 1m50 nous attendent. Les deux IRBs du club sont sortis et Jade et sa crew nous re-expliquent les bases (pas facile de bien comprendre en anglais). Un petit tour avec Jade pour Alex, puis c’est à mon tour. Tout est ok, on peut y aller tous les deux. Et là c’est parti pour dix minutes de show dans les vagues avec un Alex en grande forme : passage de barre plein pot, canard avec l’IRB, floateur,… Tout le monde hallucine un peu sur la plage car c’est que la 2^nd fois qu’il pilote ce genre d’engin. A notre retour sur le sable, les locaux d’Anglesea engagent la conversation, nous expliquent le rinçage et la mécanique de l’IRB dans les moindre détails et nous invitent à manger avec eux le soir même.

Bienvenue sur le blog de la section IRB du Hossegor Sauvetage Côtier.

Nous sommes le premier club français à pratiquer cette discipline venue d’Australie. Nous souhaitons la développer en France et en Europe, autant au niveau sportif qu’au niveau professionnel.

L’idée d’importer l’IRB en France trottait dans les têtes d’Alex Mangiarotti et de Popeye depuis déjà pas mal d’années. Le problème est qu’il était très difficile et très cher de se procurer du matériel adapté en Europe, il fallait obligatoirement le faire venir d’Australie.

A l’occasion de la Rescue 2006 en Australie, Alex monte une équipe avec le club de sauvetage d’Hossegor. Il veut aller apprendre au côté des maîtres de la discipline, participer aux championnats du monde et ramener du matériel adapté en France. L’équipe est composée de maman Mangiarotti en manager, d’Alex en pilote, Ludo Pinet et Sylvain Cantarel en victimes et Fabrice Ricard en crew.

D’Australie, nous ramenons beaucoup de souvenirs, pas mal de contacts (dont un avec les gallois qui pratiquent aussi cette activité) et un IRB acheté d’occasion au club de Northcliff…